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La Cour suprême du Canada tranche : les cadres ne pourront se syndiquer au Québec
Le 19 avril dernier, la Cour suprême du Canada a rendu une décision fort attendue en matière de syndicalisation des cadres.
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Canada | Publication | janvier 2020
Statistique Canada a publié de nouvelles données sur la représentation des hommes et des femmes au sein des conseils d’administration au Canada. Seulement 18,1 % des sièges aux conseils d’administration au Canada étaient occupés par des femmes en 2017. Ce pourcentage augmente légèrement à 21,3 % lorsque l’on regarde uniquement les postes d’administrateurs au sein de sociétés cotées en bourse. Les statistiques du gouvernement sont conformes à celles qui ont été compilées par les autorités canadiennes en valeurs mobilières, qui ont publié la semaine dernière les données détaillées tirées de leur examen portant sur le nombre de femmes siégeant à des conseils d’administration ou occupant des postes de haute direction. Le sujet de la diversité au sein des conseils d’administration est d’actualité et a donné lieu à diverses nouveautés législatives et nouvelles politiques au cours des dernières années.
Voici quelques-uns des faits saillants des données de Statistique Canada publiées le 28 janvier 2020.
En 2017 :
Les autorités canadiennes en valeurs mobilières ont adopté un régime de présentation de renseignements sur la diversité fondé sur le principe de « se conformer ou s’expliquer » en 2014 dans l’objectif d’augmenter la représentation féminine au sein des conseils et dans les postes de haute direction. Les sociétés inscrites à la cote de la TSX doivent fournir certaines statistiques annuellement aux actionnaires et doivent présenter le libellé de leur politique en matière de diversité de genre ou, à défaut d’avoir adopté une telle politique, expliquer pourquoi elles ne l’ont pas fait.
Afin de mesurer le progrès accompli, les autorités canadiennes en valeurs mobilières publient chaque automne un rapport qui résume leur examen portant sur la présentation requise de renseignements sur le nombre de femmes siégeant à des conseils et occupant des postes de haute direction de même que les politiques adoptées par les entreprises à cet égard.
Les autorités canadiennes en valeurs mobilières ont publié leur rapport du cinquième examen annuel des renseignements présentés en octobre 2019, qui indiquait une amélioration constante, mais modeste, de la représentation des femmes. La semaine dernière, elles ont publié les données sous-jacentes utilisées pour préparer le rapport. Voici les principales données contenues dans le rapport :
Le gouvernement fédéral a adopté des exigences de présentation de renseignements sur la diversité obligatoires et applicables à toutes les sociétés cotées en bourse constituées sous le régime de la Loi canadienne sur les sociétés par actions (LCSA) à compter du 1er janvier 2020. Ces exigences sont semblables à celles des autorités canadiennes en valeurs mobilières, à deux différences près, soit que ces exigences s’appliquent à toutes les sociétés régies par la LCSA inscrites en bourse (et non seulement à celles qui sont inscrites à la cote de la TSX) et qu’elles s’appuient sur un concept plus large de la diversité, qui va au-delà de la simple diversité de genre. Le gouvernement fédéral effectuera un examen des progrès accomplis dans cinq ans et a fait savoir que si le niveau de diversité au sein des conseils d’administration et des hautes directions n’avait pas augmenté suffisamment à ce moment-là, il pourrait imposer des cibles précises aux sociétés fédérales.
Outre les nouveautés dans les lois sur les valeurs mobilières et les sociétés par actions, certains organismes sur la gouvernance et certaines agences de conseil en vote ont publié récemment des politiques et des lignes directrices en faveur de l’augmentation du nombre de femmes au sein des conseils. Même Goldman Sachs a adopté des mesures en ce sens.
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